Texte écrit en atelier par Astrée, 10 ans - à relire sur le blog de Martine, La-Martine-à-écrire
Plus tard je serais ailée.
Pas comme une licorne ou un colibri, non, j’aurais des ailes invisibles seulement imaginaires.
Des
ailes qui viennent en travaillant sans relâche. Des ailes qu’on a dans
la tête et qui arrivent seulement lorsqu’on a fait des centaines, des
milliers et même plus encore de de tours, d’arabesques, de développé ou
de piqués.
Ce sont les ailes de la danse, invisibles pour beaucoup.
Ces
ailes nous servent à progresser et à monter là-haut vers l’univers du
ballet, de la scène et des projecteurs. Un monde qui se trouve haut,
très haut dans la difficulté, sur un petit nuage en quelque sorte.
Un nuage magique, magnifique et attachant.
Si
on en est là, c’est parce que la danse nous a choisis et, quand on le
mérite, nous donne un petit bout de ces ailes imaginaires.
Voilà les ailes que moi j’aurai après tant d’efforts et de travail.
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