La Pierre & la plume - Kesaco ?

Articles les plus consultés

Articles les plus consultés

mardi 14 février 2017

Premier Rendez-vous à la Résidence


Une histoire SENIOR composée par l’atelier du jeudi


Pour les ressources iconographiques, Numelyo, une banque de la Bibliothèque municipale de Lyon est extraordinaire !


Résidence Marcelle Domenech à Pierre-Bénite


Mme B.

Mme C.

Mme D.

Mme D

Mme

Mallory




Autrefois, puisque l’on n’avait pas toute la technologie actuelle, 

on se contentait de ce qu’on avait. Si l’ on habitait Pierre-Bénite, on profitait bien du fleuve : d’un côté le port et ses bateaux de pêche , de l’autre côté, la plage. Les abords du Rhône n’étaient pas aménagés comme maintenant. Il y avait de la verdure, des sentiers, des chemins de halage aussi, avec les chevaux pour tirer les bateaux qui remontaient le fleuve, et des étendues de galets clairs et lisses. On bronzait, on nageait, on s’amusait à jeter des cailloux. On ne se jetait pas la pierre, on faisait des ricochets. Il faut choisir un galet ovale, assez plat, régulier qui tient bien en main, et tout est dans le geste ample et sûr. On lance au ras de l’eau en faisant un peu tourner son caillou et on compte les rebonds : un, deux, trois, quatre et même cinq pour les plus habiles ou les plus chanceux . Et quand le soir, on se fait dévorer par les moustiques, ma foi, on humecte ses boutons avec sa salive et une fois à la maison, on se frictionne un peu au vinaigre blanc. C’était une belle époque.



La Pierre de Pierre-Bénite, celle qu’on expose aujourd’hui à côté de la mairie,

 a donné son nom à la ville. Les mariniers y attachaient leurs embarcations et les faisaient bénir pour qu’elles se tiennent bien dans les remous rhodaniens, à l’époque où le fleuve, sauvage et impétueux, n’était pas encore apprivoisé. Quand il a fallu trouver moyen de naviguer d’un seul coup du Lac Léman à la Méditerranée, on a construit le Canal de Jonage. D’ailleurs, la ville était encore toute jeune. C’est en 1869, sous Napoléon III, qu’on en a posé la première pierre justement, détachant un quartier entier d’Oullins qui commençait à prendre de l’ampleur. Le nom est venu tout naturellement, à partir du quartier. Remarquez tout de même son originalité. Pierre-Bénite est unique en France au contraire de Saint-Pierre qui apparaît dans de nombreuses contrées : Saint-Pierre de Chandieu, de Lapalu, de Rome, Saint-Pierre et Miquelon… Pourtant, on n’en parlait guère de la pierre. On avait bien d’autres choses en tête. Chacun vaquait à ses occupations, on passait beaucoup de temps dehors, à pied ou à vélo, c’est selon.

Mais enfin, notre gros caillou gris, 

poli par les flots n’est pas le seul exemple qu’on puisse trouver. Les jeunes filles rêvent souvent d’autres pierres, taillées, étincelantes, symboles de richesse et de pérennité. Elles les arborent fièrement au doigt, heureuses de leurs amours ou de leurs fiançailles. Rouges rubis, vertes émeraudes, blancs diamants : le choix du bijou conte l’histoire de leur amour. Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Cependant, ce moment magique du cadeau qu’on reçoit reste un souvenir impérissable et cher.


Pour vous le raconter, rien de tel que de vous embarquer dans notre histoire. 

Imaginez-vous au moment de monter à bord d’une immense embarcation telle que l’Hermès, une péniche touristique et lyonnaise de grande envergure. Et pour les marins d’eau douce, pas de risque de naufrage, oublions tout de suite le Titanic ! Sur l’Hermès, le doux roulis des vagues ne devient perceptible que lorsque l’on croise un autre bateau, mais ce n’est pas si fréquent que cela. Alors, laissons venir le crépuscule, et faisons d’une pierre deux coups : un repas gourmand et une belle croisière au milieu des lumières.



Pour le second RENDEZ-VOUS



  1. Se préparer

  2. Monter à bord

  3. Choisir sa place

  4. La carte ou le menu ?

  5. La conversation



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire