La Pierre & la plume - Kesaco ?

Articles les plus consultés

Articles les plus consultés

mardi 28 mars 2017

Slam & Apéro-Jazz : le goût du bonheur ?


Apprenons alors à discerner cette lueur qu’ont les gens dans leur regard.


Ce regard encore plein d’espoir malgré les tumultueux périples de la vie entravant leur route.


Mais c’est parfois au cœur de l’hiver que nous découvrons que nous avons en nous un invincible printemps.


Ne nous infligeons pas une vision noire voire désespérée de notre futur mais redevenons plutôt attentif à ce qui marche bien.

Malgré toutes les vertus négatives de notre époque, résistons à cette indifférence et cet enlisement qui nous enfonce un peu plus chaque jour.



Une prise de conscience assez brutale me saisit en le voyant, cet homme, engouffré dans sa solitude.



J’ai compris, compris qu’il est difficile de se plaindre quand nous imaginons ne serait-ce que quelques minutes, la misère qui habite notre monde.



Malgré la difficulté, l’épreuve et la souffrance, nous devons continuer de marcher la tête haute, continuer cette marche qui rythme nos vies, cette marche vers le positif qui nous rend plus forts.


Alors il faut s’armer, s’armer de courage, de bonne volonté et de patience.


Mais il est vrai que ce tourbillon quotidien ne nous laisse pas toucher terre, et que par moment nous ne sommes pas vraiment ravi de notre présent, angoissé par l’avenir et nous nous réfugions dans notre passé.


C’est ainsi que souvent, nous perdons le goût de nous battre.


Mais il faut comprendre que le pessimisme ou l’optimisme n’ont rien à voir avec la réalité, ils résultent simplement de la représentation que l’on se fait du réel.



Alors essayons d’aimer la vie telle qu’elle se présente, avec ses hauts, ses bas, ses joies et ses tristesses.


Tentons d’être attentifs à l’instant présent, à chaque petit plaisir, savoir le savourer et être conscients des moments de bonheur.



Avoir des pensées positives plutôt que négatives, lâcher prise et vivre le cœur ouvert pour trouver un équilibre et une joie au quotidien.


Petite histoire hypnotique pour bien dormir

à lire, à se faire lire ou à écouter ici : https://youtu.be/sfWADN0MSd0

(Attention : ne pas écouter en voiture ou pendant une activité qui demande votre attention)

Je vous propose cette petite histoire hypnotique pour un sommeil réparateur, facile, vous savez, comme celui que l'on avait enfant ; on s'endormait facilement n'importe où, n'importe quand, simplement quand le corps en avait besoin. On entendait les bruits environnants qui nous berçaient, le ronron de la télévision ou des parents qui parlent, les bruits de voisinage et de la rue peut-être. Je me demande qui parmi nous a connu ces sommeils de pierre sans matelas de plumes...

Je vous propose de vous mettre à l'aise, de déconnecter le téléphone, et pour vous connectez à la fatigue déposez confortablement le corps, comme il est le mieux, et comme c'est fatigant de garder les yeux ouverts, vous pouvez simplement les détendre du mieux possible et les fermer maintenant quand vous le souhaitez.


Imaginez-vous au bord d'un lac, un beau lac tranquille, et couché sur le dos, vous sentez les rayons doux du soleil sur le visage, la température parfumée de l'herbe sous le corps. Vous pouvez prêter l’oreille aux chants colorés des oiseaux, et à la musique des insectes dans cette nature... et pendant que vous regardez le ciel, les différentes teintes de bleu dans ce ciel calme, vous pouvez chercher des formes dans les nuages, comme le font tous les enfants et tous les adultes, et prenez conscience de la respiration qui a changé et du cœur comme apaisé maintenant. Je me demande où est l'inconscient pendant que le conscient est déjà parti loin, à moins qu'il soit endormi pendant que l'inconscient occupe maintenant toute la place. 



Et tandis que vous observez les nuages, leur forme, vous pouvez presque imaginer leur texture,  tandis que vous descendez facilement vers ce sommeil tranquille et profondément apaisant, vos pensées passent et s'accrochent, se décrochent ; elles sont telles les nuages, elles passent et se dissolvent. Votre regard accroche avec curiosité un oiseau et vous ne savez pas si vous rêvez ou si vous voyez nettement une plume qui s'est décrochée, descendre paisible, douce, virevoltante, comme portée par la brise de vos rêves.

Et tandis que vous décomptez 

3. la plume est de plus en plus proche et vous distinguez maintenant sa taille, ses soies comme quand on est bien en soi, avec soi.
2. vous distinguez enfin ses couleurs, avec précision, toutes ces couleurs parfumées d'oiseau qui bruissent,
1. c'est alors que la plume touche le lac, et comme c'est une plume, c'est avec douceur, en soulevant peu d'ondes, qu'elle vient se poser comme votre corps profondément endormi repose légèrement, et
0. la plume, comme bercée par l'eau calme de ce beau lac qui est peut être votre lac, dérive lentement à la surface de l'eau comme vos pensées à la surface de votre inconscient.

Et dans ce rêve il y a une pierre, un beau caillou ; je ne sais pas si c'est un galet, une pierre polie ou plus rugueuse, de quelle couleur elle est, quelle est sa taille, sa texture.
Et dans ce rêve, comme quand on était enfant et qu'on jouait à faire des ricochets, vous avez très envie de jeter ce caillou, pour voir, juste pour voir ce qu'il se passera en vous quand il touchera l'eau et triplera encore votre état de relaxation,

3. vous sentez la pierre en main, son poids dans la paume, sa température sous vos doigts,
2. vous amorcez le geste du lancé et je crois bien que vous souriez comme un enfant, rassuré, car vous savez que quand il faudra vous réveiller, vous aurez exactement l’énergie adéquate pour ce que vous souhaitez faire au réveil, au moment où vous souhaiterez être réveillé à l'heure que vous avez programmée mentalement, alors
1. vous lancez la pierre en la suivant des yeux et
0. la pierre touche l'eau, créant quelques ondes qui triplent votre état de détente
et ces ondes en vous, où se situent-elles ? Peut-être très loin à l'intérieur du plus profond sommeil, comme la plume qui dérive,

Et vous observez cette pierre qui descend et plus elle descend dans l'eau, doucement, amortie et légère dans l'eau, plus montent d'elle des petites bulles d'air, comme des petits soupirs de bien être, et c'est marrant, chaque petite bulle a une taille différente et monte vers la surface pendant que vous descendez en vous, plus profondément dans ce sommeil réparateur et agréable comme tous les sommeils réparateurs le sont dans le fond.

Vous observez maintenant du dessous, pendant cette douce descente, la ligne bleue et calme de la surface, les rayons de soleil qui filtrent là haut en éclairant les petites bulles, et plus elles s'éloignent, plus vous savez que le fond se rapproche, et je me demande s'il est plutôt sableux ou recouvert de mousse, ce fond de sommeil, et ce que fera la pierre qui vous dépose pendant que vous décomptez :

3.  la pierre lâche les derniers traits de bulles de rêve
2. totalement immobile pendant la descente, la pierre réalise qu'elle dort
1. elle se pose au fond en soulevant un petit nuage de bulles et de sable dont sont faits les sommeils et le rêve, à moins que cela soit le contraire et 
0. vous dormez profondément, comme d'un sommeil de pierre sur un matelas de plumes.

à lire, à se faire lire ou à écouter ici : https://youtu.be/sfWADN0MSd0

(Attention : ne pas écouter en voiture ou pendant une activité qui demande votre attention)


 Alice Bergeret
Hypnothérapeute et Coach



vendredi 17 mars 2017

Des ailes imaginaires

Texte écrit en atelier par Astrée, 10 ans - à relire sur le blog de Martine, La-Martine-à-écrire

Plus tard je serais ailée.

Pas comme une licorne ou un colibri, non, j’aurais des ailes invisibles seulement imaginaires.

Des ailes qui viennent en travaillant sans relâche. Des ailes qu’on a dans la tête et qui arrivent seulement lorsqu’on a fait des centaines, des milliers et même plus encore de de tours, d’arabesques, de développé ou de piqués.

Ce sont les ailes de la danse, invisibles pour beaucoup.

Ces ailes nous servent à progresser et à monter là-haut vers l’univers du ballet, de la scène et des projecteurs. Un monde qui se trouve haut, très haut dans la difficulté, sur un petit nuage en quelque sorte.


Un nuage magique, magnifique et attachant.

Si on en est là, c’est parce que la danse nous a choisis et, quand on le mérite, nous donne un petit bout de ces ailes imaginaires.

Voilà les ailes que moi j’aurai après tant d’efforts et de travail.

Comme une pierre dans le cœur


Quelle journée, quel voyage, quel bouleversement en moi depuis quelques heures !
Jusque-là je me disais que la vie m’avait bien servie, j’ai construit un parcours rempli d’amour et de bonheur, convaincue de bien me connaître, entourée de personnes bienveillantes, en toute confiance.
Puis, soudain, sans m’y attendre, comme par magie noire, une potion empoisonnée est venue me percuter. Aucun indice, rien qui aurait pu me mettre en alerte, m’inviter à me mettre à l’affût d’information quelconque. J’étais heureuse de trouver une lettre dans ma boîte en rentrant chez moi, c’est si rare de nos jours, à l’heure du tout numérique, en plus, une adresse manuscrite m’assurait qu’il ne s’agissait pas d’une facture cette fois. Vite, déchirer l’enveloppe, découvrir le message mais,….je pars le cœur déchiré !

Quelle fracture, quelle blessure, quelle rupture. J’ai failli passer à côté d’une triste réalité, j’apprends sur un bout de papier, tout fin, tout léger comme une plume, insignifiant que, je suis née dans une éprouvette ! Papa, Maman pourquoi ne m’avoir jamais rien dit ? Ce n’est rien en soi, ce n’est pas grave mais, toutes ces années à vivre au milieu de vous, de tous ceux que j’aime, de tous ceux qui savaient et moi qui ignorait… Pourquoi aujourd’hui ? Qui m’écrit ? Pour en faire quoi ? Un gouffre de questions, d’interrogations, de doutes, tout s’effondre…..
Je me sens inerte, abasourdie, alourdie avec une énorme pierre dans le cœur ou ce qu’il en reste…
Puis, la vie continue.
Comment reprendre le voyage dans cet éphémère passage sur notre terre ?
Cette plume de papier qui m’a apporté une pierre dans le cœur peut-elle s’envoler pour m’emporter à nouveau sur les chemins de la liberté ?
Dans un immense soupir, rebondir et partir, coûte que coûte, vers un futur riche d’espoir.

mardi 14 mars 2017

Histoire numéro 4




Angèle fermait le magasin quand deux mains vinrent se poser sur des yeux. Sans même un sursaut elle dit:
"Bonjour Pierre !"
Il la lâcha, elle le regarda et lui sourit.
"Tu prends des risques. Surprendre ainsi une fille qui pourrait t'envoyer dans les airs en deux secondes..."
"Je savais que tu me reconnaîtrais."
Car même si elle était la fille la plus puissante de l'univers et qu'il était dangereux de la surprendre, elle avait des cinq sens suffisamment développés pour reconnaître l'odeur du jeune homme de loin.
"Je t'ai senti quand tu es sorti de ta voiture."
"Impressionnant."
"Merci."
Elle souriait, ravie. C'était une excellente chose elle était de bonne humeur. Avec elle, il était difficile de prévoir.
"Que me vaut l'honneur ?"
"Je suis venu te chercher. Ça te tente qu'on aille au restaurant ?"
Il avait quelque chose à lui annoncer, elle en était certaine. Elle le connaissait par cœur. Tout dans le comportement du jeune homme indiquait qu'il voulait la mettre dans de bonnes dispositions avant de passer aux aveux.
"Pourquoi pas" répondit elle, sceptique.
Elle savait qu'il valait mieux jouer le jeu si elle voulait savoir.
Dans la voiture, Pierre décida de se lancer.
"Tu sais que je passe en deuxième année de médecine ?"
"C'est vrai ? C'est génial! "
Il ne répondit pas et regarda droit devant lui.
"Non? C'est pas génial ?"
"Si. Mais je vais recommencer ma première année."
"Quoi? Pourquoi ?"
"Je veux laisser la place à quelqu'un de plus méritant."
Angèle soupira. Elle était sûre qu'il réagirait ainsi.
"Ce n'est pas comme si tu avait eu de mauvaises notes. Tu as très bien fait! Les autres n'ont pas réussi à faire mieux. Quelle importance qu'ils aient été sous une influence démoniaque à cet instant? Toi non. Tu as une opportunité en or tu dois la saisir!"
Pierre n'aimait pas quand Angèle raisonnait ainsi. Elle était censée être une héroïne et sauver ou détruire le monde. Ce genre de comportement ne présageait rien de bon.
Et pourtant, c'était bien l'acceptation de son mauvais côté qui lui permettait de rester vers le Bien.
Il suivrait ses conseils mais ne lui dirait pas qu'il comptait travailler d'autant plus pour se sentir fier de lui.
Il se disait aussi qu'Angèle avait le cœur léger comme la plume malgré le fait que son oncle essayait d'en faire un cœur de pierre.

Publié par Blasco Anne-Lyse sur http://sagaakade.blogspot.fr


vendredi 3 mars 2017

Alouette, gentille alouette


Participation à l’atelier d’écriture le lundi 16 janvier avec Céline Bernard au lycée Jen Perrin, Lyon 9ème.




Les oreillers permettent de donner du moelleux à nos lits. Nos têtes ne reposent pas sur des cailloux mais sur des supports rebondis qui ornent nos rêves de volupté.
On s'endort léger sans penser d'où viennent ces plumes qui nous chatouillent l'imaginaire et soulagent l'esprit du poids des jours.
C'est du vol, purement et simplement !
Tous ces oiseaux effeuillés sur l'autel de notre confort. Les minuscules pour la douceur, les petits pour les interstices et les grands pour remplir.

Désormais, je prends un instant allongée dans ma chambre et je leur dédie une lettre à chacun. Je les invite à venir me dérober ce que je leur donne volontiers mes poils ou mes cheveux. J'espère que cela les soulage, qu'ils s'envolent de nouveau avec un peu de moi comme j'ai d'eux.…

signé : Mienog


Blacksad, le célèbre chat détective privé, prend la plume pour raconter quelques-unes de ses plus fameuses enquêtes qui l’ont conduit à côtoyer des individus au cœur de pierre.






Fait divers n°1 : Un corps a été retrouvé dans le coffre d’une voiture
« - Appelle une ambulance pour prendre ce jeune homme.
- D’accord Monsieur !
- Ricardo, suis moi avec le papier, nous allons l’analyser pendant que le médecin légiste va l’examiner. »
En allant au bureau, je regardai ce papier. C’était une feuille de sa paye : il s’appelait Sam Escramnovitch, il était serveur au O’tacos, il partait sûrement voir son patron. Est-ce lui qui l’avait tué ? pourquoi ? l’a-t-il mal payé  car il n’avait pas assez d’argent ? et il ne voulait pas qu’il porte plainte contre lui ? On m’avait dit que ce restaurant était magnifique, que tout allait bien au niveau des finances donc je ne comprenais pas. Pourquoi en arriver au meurtre ?
Arrivé au bureau, je dis à mon collègue :
« Ricardo ! Emmène moi au O’tacos s’il te plait
- Ouiiii nous allons manger tacos !
- Mais non sale c**** c’est pour l’enquête !
- Ah mais…. Pffff »
Sur la route, je m’interrogeai toujours sur le pourquoi du comment. Arrivé au O’Tacos, je vis le patron hurler sur ses employés car ils avaient mal fait des frites et mal servi. J’attendis que tout se calme et je dis avec un ton ferme :
« - Bonjour ! Détective privé Blacksad, nous sommes là pour le fameux meurtre. Connaissez-vous Sam Escramnovitch ?
- Oui ! C’est un de mes employés, embauché il y a environ trois mois dans un concours.
- D’accord, avez-vous remarqué un comportement suspect en ce moment ?
- Oui, il avait l’air vraiment bizarre ces temps-ci avec son ami qui vient d’habitude manger ici tous les midis, mais ça fait trois jours qu’il n’est pas venu. Il lui murmurait des trucs dans son oreille mais il n’a jamais voulu me le dire !
- D’accord, et savez-vous comment s’appelle ce jeune homme ?
- Euh attendez, je ne me souviens pas trop mais il me reste peut être une commande. Attendez ! Bilel ! Passe-moi les dernières commandes de samedi.
- D’accord Monsieur.
- Ah voilà ! Il s’appelle Tomas Euras, je vois aussi son adresse parce qu’il avait commandé ce jour-là : 15 avenue des meurtriers.
- Merci, au revoir. »
D’accord, 15 avenue des meurtriers, ça devait donc être une personne pas très riche et cet idiot m’avait passé aussi la feuille du concours. A ce que je voyais, il concourait aussi mais il n’y avait qu’une place, une seule et dernière place et c’est Sam qui l’avait eue. Mais que lui murmurait-il dans son oreille ? Des menaces ? ou des rendez-vous….
Arrivé au fameux 15 avenue des meurtriers, il ne me restait plus qu’à trouver l’étage. Au 2° je vis de la peinture ressemblant étrangement à celle sur la voiture.
Arrivé au troisième étage, je trouvai sa maison mais il sortit d’un coup comme si un homme le menaçait dans le dos.
« Ola, petit filou, reviens par ici Monsieur Euras !
- Qui es-tu ?
- Black… »Paf ! Il me gifla si fort que je n’entendais plus rien. Il courut dans les escaliers. Je me relevai et courus après lui. Mais cet imbécile avait oublié la peinture par terre et il tomba net.
« Ricardo ! Arrête de regarder cette femme et viens ici !
-Oui, oui, je suis là !
- Appelle-moi la police. »
La police arriva. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour lui mais honnêtement je m’en moque. Mon enquête était faite, c’était lui l’assassin, par pure jalousie.
« - Tu vois Ricardo, la vie c’est vraiment n’importe quoi.
- Oui, allons au O’tacos, j’ai une faim de loup. »
Radhia Djaïl


Fait divers n°2 : Monsieur Tournesol craint que son pianiste favori Beethoven ait été kidnappé
« Des jumeaux pas comme les autres. »
Ce matin, je suis passé chez monsieur Tournesol pour une affaire de kidnapping. J’ai appris que le célèbre pianiste Beethoven que Monsieur Tournesol avait employé avait disparu. Je ne savais plus quoi faire. J’étais maintenant sur une affaire qui prenait une ampleur pas possible, c’était comme un couplet sans fin.
Quand je suis rentré chez moi, mon téléphone indiquait que j’avais reçu un message. C’était monsieur Jack Ostiombe, l’ancien boxeur, je l’avais engagé avec moi pour qu’il soit mon garde du corps. Il m’a dit qu’il avait aperçu une grange délabrée et qu’on devrait aller y jeter un coup d’œil, juste par curiosité pour avoir le cœur net qu’il n’y ait rien ni personne de suspect qui se trouvait là-bas. On s’était donné rendez-vous en face de la grange.
Nous entrâmes dedans : c’était répugnant, celui ou celle qui demeurait dans ce tas de ferailles n’aimait pas le ménage et en plus ça sentait très fort l’alcool. Une voix nous dit :
« - Que faites vous là ?  en pointant sa carabine sur nous.
- Nous sommes la police de Los Angeles ! lui répondis-je, nous devons vous poser quelques questions.
- Bon, si c’est pour ça, je veux bien, venez vous asseoir. »
C’était tellement crasseux que je n’ai même pas osé poser mon fessier sur ce canapé.
C’était une hyène, il se nommait Timéo, il ne travaillait pas, il était pourtant fort tout comme son odeur. Soudain, quelque chose attira mon attention : c’était un instrument de musique. J’appuyai sur un bouton qui se trouvait sur l’instrument puis monsieur Timéo se jeta à terre tout en me suppliant d’éteindre car il prétendait que cela lui cassait les oreilles.
Son comportement m’intriguait : il devint mon suspect numéro un. On avait enfin un suspect et une piste sérieuse car il avait plusieurs instruments chez lui. On peut dire qu’il aimait bien la musique.
Quelques jours plus tard, nous retournâmes chez la hyène pour lui poser quelques questions pour lui faire cracher le morceau. Il m’a semblé qu’il ne pouvait pas rester sérieux, ses ricanements commençaient à m’exaspérer, c’était typique des hyènes. En sortant, je trébuchai sur un instrument, il se mit en marche, la hyène se roula par terre, il criait en nous suppliant d’arrêter cette musique. Quand il reprit ses esprits, il dit qu’il n’aimait pas la musique et qu’il avait gardé ses instruments car c’était tout ce qu’il lui restait de sa sœur. C’était triste mais la confusion régnait dans mon esprit : s’il n’aimait pas la musique, il n’avait pas pu kidnapper le musicien.Nous nous sommes excusés pour notre dérangement. En sortant, il me dit qu’il avait un frère jumeau et qu’il était son opposé.


Pendant plusieurs jours, je ne pensais plus qu’à la phrase qu’il m’avait dite. Tout à coup, j’eus comme une étincelle et j’en compris le sens : ça voulait dire que si lui était au chômage, son frère avait un boulot, si lui avait de l’argent ; l’autre n’en avait pas, si lui n’aimait pas la musique, l’autre l’aimait… Je voyais enfin clair, tout se mettait en ordre, ça devait donc dire que son frère pouvait être le kidnappeur ? Mais rien n’était sûr car nous ne disposions pas de plus d’informations. En cherchant par-ci par-là, j’avais enfin trouvé son identité : il se nommait Scare, il était à la tête d’un gang qui se faisait appeler les « musiciens killers ».
Donc il fallait être encore plus prudent, et j’ai aussi appris qu’il aimait surtout le piano. Pour l’attraper, il fallait que j’intègre le gang.
J’ai été accepté et le boss m’appréciait, il m’avait engagé comme bras droit. J’étais toute la journée dans son bureau et je pouvais apercevoir monsieur Beethoven mais je ne pouvais pas passer à l’action, c’était trop risqué. Scare aimait bien la musique mais il ne savait pas en faire, c’est pour cela qu’il avait kidnappé Beethoven : pour l’obliger à lui apprendre la musique
Un soir, pendant que Scare dormait, j’en ai profité pour libérer le pianiste, je lui ai montré le chemin pour sortir et je lui ai dit qu’il devait rejoindre monsieur Tournesol chez lui et que je m’occupais du reste. Je suis entré dans la chambre du boss et je l’ai exécuté.
L’affaire fut classée comme suicide. Quant à monsieur Tournesol, il était ravi d’entendre à nouveau son pianiste faire des notes de musique. Je vivais décidément dans un monde cruel et sans limite, entouré d’individus au cœur de pierre.
Imran Kayer
Fait divers n°3 : Un corps retrouvé pendu en plein cœur de la ville.
Un jour, Blacksad se rendit en plein centre-ville pour une affaire de meurtre. Au centre de cette grande ville qu’est New York la rage grondait entre les noirs et les blancs, des actes affreux étaient commis. Parmi eux : un oiseau noir retrouvé pendu aux yeux de tous.
Pendant qu’il se familiarisait avec cette affaire, un journaliste vint l’aborder. Au début, il fut exécrable avec ce renard mais il se rendit compte qu’il pouvait lui venir en aide alors il devint aimable.
« Bonsoir, mon nom est Blacksad, et vous ?
- Je me nomme Gaston.
- Allions nous pour cette affaire, j’aurais fortement besoin d’un journaliste qui connaisse bien le coin.
- J’accepte ! Cela me plaît réellement beaucoup ! En ces jours difficiles, mieux vaut se balader avec des gens comme vous, dit-il. »
Ils scellèrent leur alliance par une poignée de main. Cette alliance paraissait dangereuse.
Gaston lui apprit tout ce qu’il savait : beaucoup d’indices menaient vers un certain Dolf, le président d’une ligue raciste incitant ses partisans à commettre des actes répréhensibles et le corps de la victime (un oiseau noir) avait été retrouvé devant son bureau.
Ils allèrent donc à la rencontre de ce type. Son air condescendant révoltait Blacksad.
« -Bonjour, Monsieur, commença notre cher détective
- Que faites-vous ici ?

- Nous enquêtons sur un crime et il nous a mené à vous.
- Au sujet du nègre pendu ? Certes je ne les aime pas mais je ne suis pas le meurtrier.
Après cette déclaration, ils partirent. Son nouveau camarade était d’une gentillesse qui le laissait extrêmement perplexe.
En apprenant que notre chat rempli de mœurs noires était sur l’affaire, Smirnov, commissaire de police, lui envoya une lettre contenant des informations sur le suspect : il avait été adopté dans son enfance par une famille noire. Malgré ses propos et incitations, lui-même était incapable de commettre de tels actes. Ses années d’étudiants en compagnies de personnes profondément racistes lui ont donné une répulsion pour ces noirs. Par la suite, il a coupé tous liens avec sa famille adoptive. Mais son compagnon, lui, avait des antécédents. Il l’invita à le questionner.
Le questionnaire fut court.
« Hey l’ami, je viens d’apprendre de nouvelles informations sur mon nouvel ami c’est-à-dire toi. »
D’un sourire sournois, il répondit : « Je ne vais pas mentir, je déteste les nègres qui prennent nos boulots ! Nos maisons ! Oui ! Je l’ai tué. »
Il avoua son crime sans une once de remord. Puis d’un seul coup…
Jemima Tati.

mercredi 1 mars 2017

Ecrit de Dernière minute

Combien de tours de réflexion m’a-t-il fallu pour oser prendre ma plume et noter quelques mots pour aborder le thème de l’auto édition 2017 axé sur «La pierre et de la plume»?
Avais-je raison d’ailleurs de commencer par une série d’interrogations ?
Je crois que oui, bien sûr, en ce sens que ça sera une première expérience dans une telle aventure de l’écriture orientée vers des lecteurs.
J’y arriverai ou pas, je n’en sais vraiment pas trop. Une quelconque réponse avancée me semblera hâtive. Tout ce que je sais, c’est que je tenterai le coup. Quoi qu’il advienne ou "advienne que pourra" pour utiliser un langage de proverbe.

Sur le prospectus exposé sur la table de réception au lycée Marcel, je lis ceci « Vivez de A à Z l’expérience de l’écriture d’un livre ». Aussitôt,  je ressens la montée d’un timide enthousiasme. La deuxième ligne de mots, quant à elle, parle clairement d’une angoisse qu’un néophyte frileux peut vivre face à une page blanche sur laquelle l’apprenti écrivain commencera à noter ses premiers mots qu’il souhaitera faire lire par le dernier lecteur. Mais quand cela ne tienne, cette fois c’est décidé, j’irai jusqu’au bout. Pas de panique donc, j’espère y arriver, car je suis rassuré déjà à l’idée de savoir qu’il y aura le starting bloc d’écriture plurielle qui me permettra de faire un départ de vainqueur.
En effet, voilà deux  ou trois jours et quelques heures, voire quelques minutes, tierces, que je sais-je encore, que je cherche mon angle d’attaque devant me permettre d’ écrire un long court texte sur « La pierre et la plume ». En réalité, je devrais pouvoir me souvenir très exactement, car la première fois où j'ai vu cette combinaison de mots sur affiche, c’était à l’occasion d’une prestation d’artistes chanteurs dans la MJC de Pierre-Bénite. Pour me permettre d’avoir la moindre idée sur « La Pierre et plume » que moi j’abrège sans permission aucune en PP, il a fallu que vienne sur la scène Madame Céline qui, dans un langage d’écrivaine clairement affichée, a eu le plaisir d’informer sur l’autoédition en perspective qu’elle organisait au mois de mai 2017.
Du coup, si je veux savoir avec plus de précision, un simple coup de téléphone suffira, j’espère.   Dès que j’ai quelqu’un au bout du fil, s’il en existe encore de ces téléphones de 1900, je serai situé. Mais  pour  éviter que je ne sois taxé de misogyne je peux bien imaginer que je tomberai sur une gentille secrétaire. Probablement  en lui demandant de me rappeler la date de la première scène ouverte organisée en ce lieu en 2017, j’ai normalement et instantanément ma vraie bonne réponse. Par contre, si j’ai besoin du plus de détails possibles comme d’ailleurs c’est le cas, sans nul doute, je  dois aller voir une personne référente  à une autre adresse, au 52 rue Salengro à Pierre Bénite. C’est bien à cette adresse que travaille Madame Céline BERNARD, la présidente de l’association écriture plurielle. Pour moi, elle est l’initiatrice de cette fameuse composition de mots «la Pierre et la plume », s’il y a donc lieu de parler de droit d’auteur, c’est bien à elle qu’il faudra s'adresser.
A présent, il ne reste plus qu’à faire preuve de pragmatisme. Trêve de cogitation et de monologue en sourdine. Tiens ! Il est où, mon smartphone ? Il n’est pas dans mon champ de vision. Comment j’ai pu le larguer sans le moindre souvenir de son emplacement exact ? Cette question, je me la pose vraiment.
Enfin, le voici sous mon courrier de rappel de paiement du loyer que je viens de lire. C’est là d’ailleurs je vais passer mon appel en activant le haut-parleur. Sur l’écran tactile, je passe l’index sur 9 chiffres et 5 lettres pour le déverrouiller.

- Allô bonjour  madame ! Enfin mademoiselle, excusez-moi, votre voix me parait plus jeune, voilà pourquoi je me fais le plaisir de vous dire "demoiselle". 

Tiens  dorénavant, j’utiliserai une combinaison de mots pour tout trouver, du genre « madoiselle », comme ça c’est réglé, ça sera forcément l’une ou l’autre.

D’un ton sympathique, Oui bonjour Monsieur !
Après avoir écouté avec patience j’imagine, le début de ma littérature, elle me dit pour poursuivre la conversation avec moi : "Ne vous inquiétez pas. A quoi puis je vous être utile ? me demande-t-elle.
Je suis l’un de vos participants à la première scène ouverte que vous avez organisée je ne sais quand. Justement je vous appelle pour savoir à quelle date elle avait eu lieu ?
Ensuite je voudrais avoir le contact d’un des artistes dont une des chansons avait retenu mon attention. Au fait je veux parler du rappeur qui avait émerveillé l’assistance avec son titre ‘’Métissage’’. Vous voudrez bien me communiquer également celui de la dame qui avait parlé d’un projet d’écriture en perspective
-Vous voulez parler du projet de l’association écriture plurielle, effectivement je confirme.
-Alors je vous donne le numéro de la présidente de l’asso, elle s’appelle Céline….
-Merci dis-je, en référence au nom de la chanteuse canadienne Céline Dion, je me souviendrai facilement de son nom, j’espère.
-Ok tant mieux, me dit-elle sur fond de sourire digne d’une parfaite secrétaire maitrisant bien son job, et l’exerçant avec assez d’amour en tout cas, à l’entendre au téléphone.
Par contre, continue-t-elle, je ne pourrai pas vous donner le numéro de l’artiste, je vous conseille plutôt d’aller voir sur sa page facebook.
- Vous hésitez à me donner son numéro ? Pourquoi ? Vous pouvez vérifier sur la liste des présents ce jour vous verrez bien mon nom et mon mail…..
Intérieurement je me dis c’est déjà pas mal, j’ai réussi à lui soutirer le sourire tout en lui tenant en haleine pour avoir passé au moins 3 ou 4 minutes avec elle au phone. A-t-elle été particulièrement réceptive à mon égard ? Probablement oui ! De toutes les façons j’espère qu’elle se plaît bien dans ce rôle qui est une partie de sa mission dans ce bureau.
-Merci, madame madoiselle, j’insiste sur sa nouvelle appellation que j’ai inventéee dans la foulée de notre interminable causerie et je termine par lui dire à plus tard.
- Je vous en prie, merci au revoir.
Sait-elle par hasard comme je l’envie pour son travail ???
Bien installée derrière son ordinateur et sapée comme jamais, toute la journée, comme taf, c’est de répondre au téléphone, s’occuper des messages des mails, ainsi que des paperasses administratifs, jamais de lourdes charges à porter ou à manipuler.
Prochainement, je passerai la voir pour en savoir plus sur sa technique de recherche d’emploi. Puisque moi, avec mon diplôme d’animateur culturel, obtenu  après 4 années passées sur les bancs de l’université, je n’ai  jamais pu décrocher  un pareil boulot, et pourtant j’ai bien postulé N fois. J’ai toujours eu un boulot non qualifié plus précisément  manutentionnaire, agent de nettoyage, veilleur de nuit,…….préparateur de commande sans ordinateur, sans stylo, sans papier. La seule fois que je touche à ces deux trucs, c’est pour signer en fin de travail sur la fiche de présence du jour, point barre.
A présent, place à une séquence de chasse à l’homme, plutôt à la dame puisque je connais déjà pas mal d’infos sur elle.
Mais que voulait-elle au juste quand elle a parlé de la pierre et de la plume ? Sans vouloir me précipiter, je pense ou je peux même croire que la réponse se trouve dans la signification de la dénomination de l’association. De ce fait, on peut aisément  et intuitivement dire qu’elle voulait recueillir les idées, je  veux dire les écrits de tout le monde.

Enfin  de plusieurs personnes, dont des écrivassiers, des écrivains, des amateurs, des professionnels, ou voire même ‘’d’écriteurs’’ comme se moquait de moi un ami lorsque je faisais l’université Gamal en 2001.

 Bref, des intéressés venant de divers horizons. C’est ma perception personnelle de la chose, quitte à elle de m’en dire plus sur sa formule « la pierre et la plume ».
D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi cette université de ma Guinée natale porte le nom d’un ancien président égyptien. Voilà je vais faire un arrêt sur souvenir pour ne pas dire arrêt sur image. Bon, ce n’est pas le moment propice à mon avis, je saisirai une autre occasion. Peut-être aurai-je la chance de rencontrer un bon historien français qui m’en informera, puisque mon pays a été une colonie française pendant longtemps. Sauf qu’il semble la France n’aime assumer certaines de ses responsabilités, notamment celles qui sont liées à la colonisation, surtout dans certains pays dont je préfère taire le nom, puisque les atrocités commises là, sont qualifiables, semble-t-il de crime contre l’humanité.
La terre fait sa rotation, les jours se succèdent et puisque j’ai décidé d’avoir plus ample information, suite à une prise de rendez-vous, comme cela est d’usage chez les personnes qui ont toujours leur agenda sous la main, je suis allé voir un matin d’hiver presque glacial la bonne personne. Pour  rappel, Céline BERNARD puisque c’est d’elle dont il s’agit, invite les uns et les autres à parler ou écrire sur « la pierre et la plume » à Pierre Bénite. Hasard ou pas qu’elle ait demandé de parler de la pierre, alors que le nom de sa commune commence par pierre, je ne me torturerai pas assez pour le savoir. J’imagine que je le comprendrai subtilement lors de notre premier entretien. J’en ai  la certitude, même si je peux me tromper à tout moment.

D’ailleurs, je me souviens, ces mots qui étaient au départ  étranges pour moi, dans mes souvenirs quasi lointain d’ado voir même de jeunesse, j’entendais occasionnellement le mot plume à travers une émission hebdomadaire  à la télé désignée sous le nom de Papier Plume Parole, animé par l’éminent journaliste culturel d’alors Salifou Sylla. 


De ce fait, je peux dire que les expressions de cette composition de l’auteur, sont déjà anciennes, vu que le mot pierre remonte aussi dans le temps. En basse classe, mes maîtres d’école, dont je ne pourrais donner ici la liste exhaustive des noms, me parlaient des âges de l’histoire de l’humanité. Et à ces occasions pédagogiques, ils m’ont dit de retenir qu’il y a eu l’âge de la pierre taillée où les hommes se servirent de silex, puis l’âge de la pierre polie directement contiguë à l’âge des métaux. D’où le rôle combien capital de la plume qui permet encore aux générations actuelles et celles du futures de bénéficier des usufruits de la communauté des scientifiques.
A première vue, on pourrait dire qu’avec cet alliage d’expressions la plume est utilisée pour servir à la pierre de décor dans un langage d’artiste .Dans certaines contrées, de telle combinaison peut faire office d’une partie d’initiation dans des communautés soit Africaines, Amérindiennes, Australiennes, Asiatiques, voir même Européennes. En tout état de cause, la pierre et la plume ont un long parcours  dans l’histoire de l’humanité.

Mais dans ce monde contemporain,

J’avais une folle envie d’exprimer certaines de mes émotions, peindre des situations vécues au quotidien de façon directe ou indirecte, mais je ne savais comment me faire un large lectorat ou auditoire, même s’il existe des moyens, les nouvelles technologies de l’information et de la communication tels que facebook tweeter, instagram etc. Après moult  réflexions, la résolution a été de préférer me servir d’une plume sur un papier, afin de lutter contre la peur du papier blanc. Une expérience atypique qu'il fallait nécessairement vivre.
Mais je crois c’était l’ultime chance que je devais saisir à l’instant T. D’autant plus que je ne savais aucunement comment m’y prendre pour une telle entreprise d’écriture, surtout quand il s’agit de décrire une situation qui nous tient à cœur. Pour moi l’autoédition 2017 sera la pierre angulaire dans le lancement du mouvement qui sera l’initiative d’une couche vilipendée, je veux parler des réfugiés. Pour une fois j’espère passer mon néologisme avec une belle signature.
Avec cette autoédition, c’est pour moi une perche qui m’a été tendue, alors autant en profiter. On me donne l’occasion de parler de quelques sujets à la mode, bien que je sois libre de faire un flash back dans mes souvenirs proches ou lointains.
Aujourd’hui, compte tenu du contexte qui prévaut, je me trouve face à un large éventail de sujets à aborder, de situations à décrire, de faits à rappeler. Pour cela, j’ai tout le choix d’apprêter ma plume à l’actif de l’actualité. Celle varie des faits divers aux infos capitales, sur le plan social, économique, culturel et particulièrement sur celui politique. Pour illustrer cet état de fait justement, j’apprête  ma plume,  en jetant tout d’abord  un regard sur le phénomène de la migration qui fait un véritable buzz médiatique et qui continue d’ailleurs de la plus belle manière. A ce jour, la dernière en date, c’est bien les agissements du nouveau président  américain en la personne de Donald Trump qui, sans aucune expérience de la politique politicienne et foule au sol un pan important de l’histoire des USA. Or l’Amérique d’Abraham Lincoln et de Barack Obama tient sa puissance et sa bonne réputation dans sa diversité.
Je peux également me pencher avec ma plume, sur le bouillant sujet des élections présidentielles en France. Sur ce sujet précis, pas mal à dire, tellement que ce milieu est bouillant au rythme des casseroles que traînent individuellement les candidats ou la teneur de l’adversité entre les différentes tendances politiques. A ce niveau, ce qui parait de plus remarquable à mon avis, c’est l’accélération du bouillonnement  en mesure que la date prévue pour la désignation du nouveau président au mois de juin prochain s’approche. Mais voilà, pour donner un effet sonore à ce sujet qui me hante tant, je préfère me focaliser sur la préoccupante question des réfugiés à travers le monde. 

 

Par la force de mobilisation d’écriture plurielle, à travers l’autoédition en vue, je projette le lancement du mouvement de la ‘’REFUGITUDE’’, tout en espérant avoir le soutien indéfectible de mes coédités pour parler de la pertinence et du bien-fondé de ce néologisme.


 Pour moi, c’est l’occasion qu’il ne faudra surtout pas perdre sous aucun prétexte. A l’image de la négritude, la refugitude va naître et se développer avec les idéaux de liberté, de solidarité, d’humanisme et de diversité de l’association Ecriture plurielle. Ainsi fait, la plume de Pierre Bénite servira d’outil pour tracer la longue trajectoire du mouvement de la ‘’ REFUGITUDE’’.  


À SUIVRE...

Petites pierres... aussi légères que des plumes


La pierre est fière

Mais elle se fait gronder par sa mère


Elle sort dehors et trouve une prune.
Elle court et lui dit : « Petite prune, que fais-tu ? »

Celle-ci lui répond : « Je ne suis pas une prune mais une plume. 

Ne m'approche pas tu es une vipère et en plus j'ai un rhume.

-Et alors qu'est-ce que ça peut te faire ? répond la pierre.

- Laisse-moi tranquille tu m'énerves ! crie la plume.

La pierre commence à pleurer 

puis la plume la console et lui dit :

« Désolée je me suis emportée.

- Ce n'est pas grave on n'a qu'à être amies 

pour toute la vie. »


Aroua Sebaa



Pierre et Plume étaient unis
Ils étaient meilleurs amis

Les deux amis étaient main dans la main
Pierre et Plume avaient tout en commun

Les deux ne voulaient se quitter
Ils ne voulaient rien abîmer

Plus tard, ils voulaient vivre ensemble
Ils étaient adorables !

Pierre et Plume se soudaient
Ils étaient parfaits

Les deux étaient comme des frères
Ils avaient un sacré caractère

Ils s'appelaient tous les jours

Voilà ce que c'est, l'amour 

Bouchra Assoumani 






La pierre qui roule et la plume


Un jour, près d'un cours d'eau, une personne se nommant Pierre voulut avoir un travail, mais pas n'importe lequel : il voulait devenir écrivain.
Pour cela, il fallait qu'il trouve la plume sacrée qui lui permettrait d'accomplir son rêve. Il fallait qu'il gravisse le plus haut sommet :
l’Himalaya. 

Cependant, il était trop gros pour cela, tellement obèse que tous les Tibétains le surnommaient, « la pierre qui roule ».
Énervé, il monta  jusqu'au sommet, pour leur montrer qu'il en était capable. Pierre, enfin heureux, vit la plume sacrée, très belle , recouverte d'une fine couche d'or et et de diamants. Au moment où il la toucha, il ressentit une puissance qui l'enveloppait à l'intérieur de lui, une puissance qu'il n'avait jamais connue.

Après cela, il rentra chez lui. Depuis ce jour, heureux d'avoir accompli son rêve, il écrit des livres et les achève par sa signature : Pierre Ronsard.
Dorian Brochot


   Un jour, une plume se détacha d'un oiseau. Une pierre passait par là. Celle-ci rêvait de ressembler à un oiseau. Alors, elle ramassa la plume. Elle devait trouver quelque chose pour s'attacher à la plume.
    Elle partit en forêt. Sur son chemin, elle trouva une flaque de boue. Elle pensait que grâce à de la boue, la plume pourrait coller. Elle en mit donc sur la plume. Cependant, ça ne collait pas. 
Alors, la pierre continua son chemin. Elle trouva ensuite des lianes. Elle pensait qu'elle pourrait se faire une ceinture et y glisser la plume. 
Mais la pierre n'arrivait pas à la mettre  dans la ceinture car cette dernière était trop serrée. 
Alors la pierre reprit son chemin. Au bout de trente minutes de marche, elle trouva le plus gros arbre de la forêt. Elle s’arrêta à ses pieds puis s’endormit.

   Le lendemain matin, la pierre se réveilla car de la sève avait coulé sur elle. Alors elle eut une idée : elle se servirait de la sève pour coller la plume. Ce plan marcha à merveille. Dorénavant, elle ressemblait à un magnifique oiseau. La pierre était la plus heureuse de toutes les pierres. 

    Mais alors que la pierre rentrait chez elle, la plume commença à s'agiter : elle était magique. La plume se détacha de la pierre et s’envola en créant un tourbillon. La pierre était toute triste, elle ne ressemblait plus à un oiseau. La plume revint vers la pierre et demanda:
« Qu'est ce qui ne va pas ?
- Je voulais ressembler à un oiseau » répondit la pierre.

     Alors la plume lui dit qu'elle était magique et qu'elle pouvait exaucer tous les souhaits des gens. La pierre demanda alors :
« Peux-tu me transformer en un VRAI oiseau, s'il te plaît?  »
   La plume récita sa formule magique et aussitôt, la pierre se transforma en un oiseau magnifique avec des plumes de toutes les couleurs. La pierre, qui était enfin devenue un oiseau, dit qu'elle était la plus heureuse de toutes les pierres.
Elora Thirion


   J'ai rencontré Plume dans un parc. 

 

Moi, je suis juste une petite pierre, tout le monde me prend et me jette. Dans toute ma vie je n'ai jamais vu de plume à la beauté aussi éclatante. Je savais que c'était elle qu'il me fallait alors je lui ai dit :
« Veux-tu m'épouser ?
- Oui je le veux ! Tu seras ma pierre pour toute la vie ! »
   Mais un jour notre couple a éclaté. C’est la faute  d'un petit garçon qui m’a prise et qui m’a jetée par terre. Sous le choc, je me suis un peu cassée. Plume me trouvait très laid alors elle est partie. J’ai beaucoup pleuré.
Depuis Plume vit avec une autre Pierre et moi je suis très triste toute seule.
Ishaq Soukeur



Pierre était un garçon de douze ans.
 Il vivait en Amérique et il aimait bien les animaux et les expériences. 
Un jour il trouva une plume et il partit dans son laboratoire pour l’étudier.

Après dix minutes, il trouva une chose très bizarre : un secret sur la plume. 
Celle-ci appartenait à Jiji le perroquet et il était exceptionnel. En effet, il était magique. Jiji vivait dans une jungle, au Brésil. 
Cependant Pierre ne pouvait pas y aller car c’était trop loin.

Alors il envoya un message à Jiji pour lui demander de le retrouver en Amérique. Comme le perroquet savait lire et parler, il lui répondit qu’il viendrait avec plaisir. Il partit aussitôt rejoindre Pierre.

Le lendemain, Pierre et Jiji se rencontrèrent et ils devinrent amis pour la vie.


Iyed Riahi

Un aventurier : Claude, à la recherche d'une plume et d'une pierre magique.


Il est dans la jungle, son  épée à la main. Oh! Il croise des Indiens qui veulent le capturer ! Il s'enfuit en courant et les Indiens le pourchassent.

Mais il arrive à les semer. Il arrive dans le désert là où se trouve la plume. Bien sûr, un méchant, Massore, veut s'emparer de la plume et de la pierre pour dominer le monde entier. 
"Vite, il faut y aller !" 
Il entre dans le temple.
"Mais attention ! C'est plein de pièges !" 
Dans la salle principale où se trouve la plume, il la prend mais ça déclenche l'autodestruction du temple, sort vite de là et Massore arrive donc il doit se battre :
"Tiens, prends ça !"

Lenny Lafrontière



Un soir, Eric était assis sur son canapé, il était en train de regarder la télé.

Il éteignit la télé puis il partit se coucher. Le lendemain matin, il se leva et déjeuna. Après, il s'habilla pour pouvoir sortir quand, tout à coup, il vit une plume et une pierre qui bougeaient. 

Il se rendit compte que c'était un séisme, alors il sortit de chez lui en courant. 
Et là, il vit une chose étrange : des plumes et des pierres qui sautillaient. 
Quand le séisme fut terminé, il n’y avait plus de maison. 
Il partit dans la forêt et s’égara.

Dans cette forêt, il y avait plein d'arbres et plein de plumes et de pierres. Trois jours plus tard, il vit un aéroport, alors il s’y rendit et se paya un billet d'avion pour aller à Miami. 

Comme il avait son portemonnaie, il s'acheta aussi des habits. 
Il monta dans l'avion puis celui-ci décolla.
Le vol se passait bien jusqu’à qu'il y ait problème dans l'avion. 
Celui-ci commencé à pencher sur la droite car les moteurs avait lâché. 

Eric mourut dans l'océan Pacifique avec plein de plumes et de pierres autour de lui.

Lina Sahli


Il était une fois une pierre qui se promenait dans un champ, quand tout à coup, une plume apparut juste devant lui. La pierre, surprise, lui demanda comment elle était tombée. La plume lui répondit : “Je me suis détachée d'un oiseau" puis elles devinrent amies. Un jour, un homme apparut et les captura car il trouvait que c'était des petites créatures formidables. Mais les deux amies ne voulaient pas être emprisonné dans une boîte. Alors la Pierre et la Plume essaya de s'échapper. Quand elles réussirent à s'échapper, elles allèrent au champ puis elles s'amusèrent… 

Un autre jour, il y avait un petit garçon qui s'appelait Pierre, et qui se promenait dans le champs et puis tout à coup, il tomba et vit les deux créatures. Pierre comprenait leur langage donc il pouvait leur parler. La Pierre et la Plume s'entendaient très bien avec Pierre alors Pierre les prit et les s'amenèrent chez lui et ils s'entendaient merveilleusement bien. 
Le garçon grandit et laissa la Pierre et la Plume partirent les deux amies triste étaient seuls. 

Loane Un



                                                  La pierre et la plume

     C'est l'histoire d'une plume qui était magique. Cette plume pouvait écrire toute seule. Elle appartenait à Paul, un poète. Tous les jours, elle écrivait avec de l'encre une petite phrase poétique.
Mais un jour, sur une nouvelle feuille blanche, elle écrivit : “ Si tu veux de nouvelles idées pour tes poésies, il faudra te trouver un ami. ”
    La plume disait cela car Paul, étant un grand poète, ne sortait jamais. Du coup, il n'avait aucun ami. Mais une nouvelle fois, dans la journée, la plume écrivit un texte qui disait à Paul :  
“ Sors de chez toi et pars à l'aventure chercher un nouvel ami. Tu devras pour cela, traverser un très grand pont accidenté et très étroits. Ensuite, tu devras traverser une forêt avec toutes sortes de créatures étranges. Puis tu escaladeras une très haute montagne sous une tempête de neige. Puis pour finir, toi, Paul, tu marcheras quelques kilomètres puis tu trouveras une maison isolée où se trouvera Pierre ton nouvelle ami. Moi, ta plume, je te conseille de prendre des provisions car cette aventure durera plusieurs jours. Et si je t'écris tout cela, c'est parce que Pierre est aussi un poète comme toi et qu'il pourra t'aider car moi, je commence à être usée. ”
   Paul hésita un peu avant de partir mais il décida tout de même de vivre cette aventure. Il prit de quoi manger  puis il prit dix feuilles ainsi que sa plume au cas où elle voudrait lui révéler ce qui devait se passer.
   C’est ainsi que Paul se mit en route et partit à l'aventure. Il marcha quelques kilomètres avant d'arriver au grand pont. En effet, comme l’avait décrit la plume, le pont était très grand en longueur mais très étroit. Il manquait des planches de bois pour marcher : il était cassé et dangereux. Soudain, Paul sentis son sac bougé. C'était la plume qui écrivait  une ou deux phrases sur une de ses feuilles blanches et qui lui  disait : “ Tu  es arrivé au grand pont de l'enfer. Ne fais pas un pas au mauvais endroit, ou tu disparaitras… ”.  
 Paul ne comprenait pas trop la dernière phrase. Que voulait-elle dire pas “ Où disparaîtras-tu ” ? Après cette question,  il se dit d'oublier et de continuer son chemin.
Il mit le pied sur la première planche, elle s'écroula dans le vide. A ce moment là, il se disait que monter sur ce pont le mettrait en danger. Mais s’il ne le faisait pas, finis les poèmes ! Il  repartit donc vers ce pont.
  Au bout de quelques minutes,  il arriva au milieu du pont. Quelques planches  s'étaient déjà cassées entre temps. Il se mit à courir pour arriver au bout quand tout à coup, une planche s'écroula. Courir était une mauvais idée. Il se rattrapa  à l’une des cordes qui tenait le pont. Mais celle-ci commençait  à s’effiler. Paul la tenait  de toutes ses forces  et essayait tant bien que mal à se relever. Par chance, il réussit à se relever. Heureusement, il n'était plus très loin de la fin.
  Quelques heures plus tard, Paul arriva enfin à l'étrange forêt. Il sentait que quelqu'un l'observait. Mais quand il regarda autour de lui, il ne vit personne. Soudain, il aperçut une créature qui se mit à courir devant lui. Il la suivit aussitôt. C’est ainsi que s'entama une course poursuite. Mais cette créature courait tellement vite que le jeune homme la perdit des yeux.
   Perdu au milieu de la forêt, Paul était désespéré. Alors que toute issu lui semblait impossible, il découvrit , derrière des buissons une clairière. Au milieu de celle-ci se trouvait une jolie petite maison. Paul sentit que son sac bougeait de nouveau. La plume lui écrivit ces quelques phrases :
« Voici la maison de Pierre, va faire sa connaissance et lie-toi d’amitié avec lui. Votre amitié vous donnera toute la force et l’imagination pour créer de nombreux poèmes. Mon travail est terminé maintenant. Il est temps pour moi d’aller me reposer, je pense l’avoir bien mérité. »
  Ainsi furent les dernières paroles de la plume, qui, satisfaite de laisser son ami entre les mains de Pierre, pu partir se reposer en paix.



Maeva Lerivain


La plume de l'oiseau tombe sur la pierre.
L'oiseau la ramasse mais il se perd.
Il essaie de s'enfuir mais il tombe dans un puits.
Le puits est si profond qu'il n'arrive plus à en sortir.
Pourtant il a essayé tant bien que de mal.
Mais il n'en ressort plus.
Un jour alors qu'il disait ses derniers mots.
La pierre lui tomba dessus.
La plume essaya de le sauver.
Mais hélas, elle mourut.
Sa mère et son père pleurèrent pendant très longtemps.
Et comme par magie, elle revint à la vie.
Sa  mère et son père furent très heureux de la revoir.
Et puis elle gagna deux amis.
Ils restèrent heureux pour le restant de leur vie.

Maraam Cherfi 


Il était une fois une pierre et une plume.

Elles étaient meilleurs amies, elles se disaient tout, des potins sur les garçons, sur les filles. 
Mais un jour, une tempête s'abattit dans la forêt, la plume s'envola et on ne la revu plus. Après l'horrible tempête, Pierre chercha Plume mais elle ne la vit plus alors elle cria : "Plume ! plume !"mais personne ne répondit, alors Pierre se mit à la chercher dans toute la forêt, mais elle ne trouvait nulle part Plume. 
Alors elle pleura toutes les larmes de son corps, elle se mit à crier désespérément, mais elle l'entendit pas.
Tandis que Pierre pleurait son amie, Plume ne savait pas où elle était, elle avait peur très peur, elle aussi criait après son amie mais nul ne répondait.
Alors elle s’effondra sur le sol et pleura toutes les larmes de son corps.
Soudain elle se leva brusquement et entendit un cri énorme et elle reconnut la voix de Pierre, qui grâce au pouvoir de l'amitié l'entendait aussi, alors elles se mirent à courir toutes les deux. Elles traversèrent des forêts immenses, des longues rivières dangereuses ! Elles étaient fatiguées mais elles luttaient.

C'est un moment elles ouvrirent un grand buisson et elles se revirent, alors elles se firent un gros câlin et parlèrent toute la nuit de leurs aventures.



Marie-France Bokele


Depuis que je sais lire,
Je sais que je veux écrire.

La plume pour moi est :
Une chose avec laquelle on écrivait
on écrit et on écrira.

Je ne sais si cela arrivera,
Mais j'ai toujours de l'espoir,
Car c'est mon pouvoir.

Au contraire,
Mon cœur n'est pas de pierre,
Il est simplement brisé
Mais il a su se faire apprécier.

Et bien sûr,
C'est l'écriture,
Qui va m'aider,
A le recoller.

Revenir plus forte,
Que je ne l'ai jamais été,
Ma flamme n'est pas encore morte

L'amour viendra un jour,
Pour tout reconstruire,
Ou tout détruire.

C'est une chance
De pouvoir vivre
Il faut qu'on y pense.

Quand je rêve, je me vois,
Plonger dans mes livres
Avec comme auteur, MOI

Melina Dedajic

Il était une fois un prince qui s'appelait Mahmoud. Il était à la recherche d'une pierre et d'une plume magiques. Il parcourait toute la Terre entière mais il ne les trouvait jamais.
    Un jour, lorsqu’il se trouvait en Amérique du Nord, il s'arrêta au milieu de son chemin et trouva une grotte. Il se réfugia dans celle-ci et il y trouva un trou. Dans ce trou, il trouva un coffre entouré de barbelés. Mahmoud trouva une pince et il cassa les barbelés. Dans ce coffre se trouvait la pierre et la plume. Il était très content de l'avoir enfin trouvé. Il décida de rentrer chez lui.
Quand il rentra chez lui, il cassa la pierre et avec la plume, il repassa les lettres qui étaient écrites sur la pierre. Une fumée blanche sortit de la pierre. Cette fumée blanche voulait dire qu'il pouvait demander ce qu’il voulait et que son souhait serait exaucé.
     Mahmoud demanda qu’il n’y ait plus de guerre dans le monde et que tout le monde soit heureux. 
Et son vœu fut exaucé.
Messaoud Ladaouri 

Un jour, une plume s’envola
La pierre tomba et la frôla
Elles tombèrent amoureuses
Puis elles vécurent heureuses
Jusqu’au jour
Où elles se disputèrent.
Pour toujours elles se quittèrent.
La pierre roula
La plume pleura
Ça faisait longtemps,
Déjà trois ans
Elles voulaient se revoir
Du matin jusqu’au soir
La plume au cœur pur
La pierre au cœur dur
Elles ne retrouvèrent pas leur chemin
Cela coupa leur destin. 


Mustapha El Bali
 
 
Une fois,  j’ai vu un oiseau voler et quelqu'un l'attaquer  avec une pierre.  
Une plume est tombée puis s'est écrasée.  Je pleurais pour ce bel oiseau : il voulait s'enfuir mais il ne pouvait pas car lorsqu'il volait, il retombait à chaque fois. 

Comme il était blessé, je l’ai pris et je l’ai gardé.
Lorsqu’il essayait de voler, il retombait sans attendre comme s'il était aimanté au sol. 
Comme il retentait sans cesse sans réussir, j’ai ramené un remède pour l'aider à apprendre à voler : c’était une plume magique multicolore qu'on trouve dans la forêt amazonienne. Il y avait écrit dessus : «Usage unique, frottez pour voler". 

Je lui dis : 
« Je vais te caresser, mon oiseau, avec cette plume magique et cela t’aidera à revoler.
- Non, ça ne sert à rien, je ne pourrai jamais voler à nouveau !
-  Ça ne coûte rien d’essayer »
Puis je l’ai caressé avec cette plume. C’est alors qu’il a commencé  à battre des ailes et il s’est envolé. Il m’a dit merci puis il est parti retrouvé ses amis.

Reda Santos




Un beau jour, un jeune garçon qui se nommait Pierre se disputait avec ses parents : «De toute façon, vous êtes les pires parents du monde ! Si je pouvais, je ne voudrais plus vous voir !" hurle Pierre.

A ses mots, Pierre prit un sac à dos, mit ses affaires et de quoi survivre. Puis le jeune garçon partit le soir. Il sonna chez sa meilleure amie qui se nommait Plume. Elle ouvrit la porte : «Mais...Que fais-tu…? dit-elle intriguée
- Oui , je sais, j'ai un sac à doc, je me suis disputé avec mes parents, expliqua Pierre. Tu veux venir avec moi ?

-Euh… je…, hésita Plume.
-S'il te plaît , Plume, fais-le pour moi, dit Pierre.
-Bon d'accord , mais où va-t-on, Pierre ? demanda Plume inquiète.
- Bah… Moi je voulais aller en forêt pour mettre un campement , non ? interrogea Pierre
- Bon heureusement que mes parents ne sont pas là, dit Plume.

Plume prit un sac, mit des affaires et de quoi survivre. Une fois prêts, ils partirent en forêt. Une fois arrivés, ils posèrent un campement. Mais à peine furent-ils couchés que des bruits étranges se firent connaître. 
Pierre et Plume commençaient à avoir peur :
«J'ai...ai PEUR ! cria Pierre.
-Et...et si on rentrait ? demanda Plume.
 - Non… Tu imagines la réaction de mes parents quand ils vont savoir que je me suis enfui de la maison ? dit Pierre.
- Je sais...mais moi j'ai vraiment peur ! s'exclama Plume. Tout ça, c'est de ta faute !
- Bah alors pourquoi tu es venue avec moi ? T'aurais dû rester chez toi ! cria Pierre. A ces mots, Plume partit en courant en direction de sa maison. Pierre, seul, commençait à trembler de peur.
«Bon et si je rentrais à la maison ? se dit Pierre.

Pierre rentra, ses parents l'attendaient et étaient extrêmement inquiets.
«Mais où étais-tu Pierre ! dirent les parents. Tu n'as pas conscience du danger ? Il fait nuit ! Tu seras puni.
- Je suis désolé !
- Tu seras privé de dessert. Maintenant, monte dans ta chambre et retiens qu'il faut écouter ses parents ! s'exclamèrent les parents.
Puis Pierre monta dans sa chambre et se dit qu'il fallait écouter son amie Plume et ses parents. 
Ça sera une très belle leçon pour Pierre.
 
Salma El Bakkari 

Il était une fois un garçon qui s'appelait Pierre. 

Il avait un aigle qui  s’appelait « Plume ». Il faisait des compétitions pour gagner « Les Aigles d'Or». Pierre s’entraînait très dur, il faisait voltiger Plume. Pierre avait gagné quart trophées. Il lui restait un seul pour être le Maître des Aigles. Il avait fait le tour du monde jusqu’à  ce que Plume évolue en aigle blanc. Pierre était super content. 

Le lendemain, il y avait la finale. Pierre était confiant : il était sûr qu'il allait gagner mais il avait un peu peur de perdre contre  «le Maître du Temps». Celui-ci faisait  des incroyables figures avec Flash, son aigle. C'était le tour de maître. Il faisait des magnifiques figures. Il a fait 1108 points. Le tour de Pierre arriva. Il faisait aussi de magnifiques figures. Plume réalisa la figure la plus incroyable du monde : le tourbillon de feu autour des cercles de feu. 

Les juges prirent leur décision. Pierre gagna le tournoi. 
On lui apporta les Ailes d'Or.

Sayane Rabitou



La belle plume et la belle pierre !
Ah ! les plus belles du village,
Prétendants et rois, venez pour elles.
Il y a fort longtemps les plumes et les pierres se détestaient,
Ravageaient les villages des autres et ravissaient leurs femmes.

Et un jour, les plumes et les pierres se réconcilièrent.
En un beau jour, une plume et une pierre se rencontrèrent.

"Tu es belle, dit la plume. 
- Toi aussi, dit la pierre.

Laquelle était la plus belle ?

Après tout, elles étaient toujours célibataires.
Prétendant laid ou beau, je prendrai, dit la plume.
L'homme ou la femme, je prendrai, dit la pierre.

Une... deux... trois ! 
Un beau prétendant pour la plume !
Maintenant une jolie femme pour la pierre !
Et elles vécurent heureuses jusqu’à la fin des temps.



Yanis Taleb