La Pierre & la plume - Kesaco ?

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vendredi 3 mars 2017

Blacksad, le célèbre chat détective privé, prend la plume pour raconter quelques-unes de ses plus fameuses enquêtes qui l’ont conduit à côtoyer des individus au cœur de pierre.






Fait divers n°1 : Un corps a été retrouvé dans le coffre d’une voiture
« - Appelle une ambulance pour prendre ce jeune homme.
- D’accord Monsieur !
- Ricardo, suis moi avec le papier, nous allons l’analyser pendant que le médecin légiste va l’examiner. »
En allant au bureau, je regardai ce papier. C’était une feuille de sa paye : il s’appelait Sam Escramnovitch, il était serveur au O’tacos, il partait sûrement voir son patron. Est-ce lui qui l’avait tué ? pourquoi ? l’a-t-il mal payé  car il n’avait pas assez d’argent ? et il ne voulait pas qu’il porte plainte contre lui ? On m’avait dit que ce restaurant était magnifique, que tout allait bien au niveau des finances donc je ne comprenais pas. Pourquoi en arriver au meurtre ?
Arrivé au bureau, je dis à mon collègue :
« Ricardo ! Emmène moi au O’tacos s’il te plait
- Ouiiii nous allons manger tacos !
- Mais non sale c**** c’est pour l’enquête !
- Ah mais…. Pffff »
Sur la route, je m’interrogeai toujours sur le pourquoi du comment. Arrivé au O’Tacos, je vis le patron hurler sur ses employés car ils avaient mal fait des frites et mal servi. J’attendis que tout se calme et je dis avec un ton ferme :
« - Bonjour ! Détective privé Blacksad, nous sommes là pour le fameux meurtre. Connaissez-vous Sam Escramnovitch ?
- Oui ! C’est un de mes employés, embauché il y a environ trois mois dans un concours.
- D’accord, avez-vous remarqué un comportement suspect en ce moment ?
- Oui, il avait l’air vraiment bizarre ces temps-ci avec son ami qui vient d’habitude manger ici tous les midis, mais ça fait trois jours qu’il n’est pas venu. Il lui murmurait des trucs dans son oreille mais il n’a jamais voulu me le dire !
- D’accord, et savez-vous comment s’appelle ce jeune homme ?
- Euh attendez, je ne me souviens pas trop mais il me reste peut être une commande. Attendez ! Bilel ! Passe-moi les dernières commandes de samedi.
- D’accord Monsieur.
- Ah voilà ! Il s’appelle Tomas Euras, je vois aussi son adresse parce qu’il avait commandé ce jour-là : 15 avenue des meurtriers.
- Merci, au revoir. »
D’accord, 15 avenue des meurtriers, ça devait donc être une personne pas très riche et cet idiot m’avait passé aussi la feuille du concours. A ce que je voyais, il concourait aussi mais il n’y avait qu’une place, une seule et dernière place et c’est Sam qui l’avait eue. Mais que lui murmurait-il dans son oreille ? Des menaces ? ou des rendez-vous….
Arrivé au fameux 15 avenue des meurtriers, il ne me restait plus qu’à trouver l’étage. Au 2° je vis de la peinture ressemblant étrangement à celle sur la voiture.
Arrivé au troisième étage, je trouvai sa maison mais il sortit d’un coup comme si un homme le menaçait dans le dos.
« Ola, petit filou, reviens par ici Monsieur Euras !
- Qui es-tu ?
- Black… »Paf ! Il me gifla si fort que je n’entendais plus rien. Il courut dans les escaliers. Je me relevai et courus après lui. Mais cet imbécile avait oublié la peinture par terre et il tomba net.
« Ricardo ! Arrête de regarder cette femme et viens ici !
-Oui, oui, je suis là !
- Appelle-moi la police. »
La police arriva. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour lui mais honnêtement je m’en moque. Mon enquête était faite, c’était lui l’assassin, par pure jalousie.
« - Tu vois Ricardo, la vie c’est vraiment n’importe quoi.
- Oui, allons au O’tacos, j’ai une faim de loup. »
Radhia Djaïl


Fait divers n°2 : Monsieur Tournesol craint que son pianiste favori Beethoven ait été kidnappé
« Des jumeaux pas comme les autres. »
Ce matin, je suis passé chez monsieur Tournesol pour une affaire de kidnapping. J’ai appris que le célèbre pianiste Beethoven que Monsieur Tournesol avait employé avait disparu. Je ne savais plus quoi faire. J’étais maintenant sur une affaire qui prenait une ampleur pas possible, c’était comme un couplet sans fin.
Quand je suis rentré chez moi, mon téléphone indiquait que j’avais reçu un message. C’était monsieur Jack Ostiombe, l’ancien boxeur, je l’avais engagé avec moi pour qu’il soit mon garde du corps. Il m’a dit qu’il avait aperçu une grange délabrée et qu’on devrait aller y jeter un coup d’œil, juste par curiosité pour avoir le cœur net qu’il n’y ait rien ni personne de suspect qui se trouvait là-bas. On s’était donné rendez-vous en face de la grange.
Nous entrâmes dedans : c’était répugnant, celui ou celle qui demeurait dans ce tas de ferailles n’aimait pas le ménage et en plus ça sentait très fort l’alcool. Une voix nous dit :
« - Que faites vous là ?  en pointant sa carabine sur nous.
- Nous sommes la police de Los Angeles ! lui répondis-je, nous devons vous poser quelques questions.
- Bon, si c’est pour ça, je veux bien, venez vous asseoir. »
C’était tellement crasseux que je n’ai même pas osé poser mon fessier sur ce canapé.
C’était une hyène, il se nommait Timéo, il ne travaillait pas, il était pourtant fort tout comme son odeur. Soudain, quelque chose attira mon attention : c’était un instrument de musique. J’appuyai sur un bouton qui se trouvait sur l’instrument puis monsieur Timéo se jeta à terre tout en me suppliant d’éteindre car il prétendait que cela lui cassait les oreilles.
Son comportement m’intriguait : il devint mon suspect numéro un. On avait enfin un suspect et une piste sérieuse car il avait plusieurs instruments chez lui. On peut dire qu’il aimait bien la musique.
Quelques jours plus tard, nous retournâmes chez la hyène pour lui poser quelques questions pour lui faire cracher le morceau. Il m’a semblé qu’il ne pouvait pas rester sérieux, ses ricanements commençaient à m’exaspérer, c’était typique des hyènes. En sortant, je trébuchai sur un instrument, il se mit en marche, la hyène se roula par terre, il criait en nous suppliant d’arrêter cette musique. Quand il reprit ses esprits, il dit qu’il n’aimait pas la musique et qu’il avait gardé ses instruments car c’était tout ce qu’il lui restait de sa sœur. C’était triste mais la confusion régnait dans mon esprit : s’il n’aimait pas la musique, il n’avait pas pu kidnapper le musicien.Nous nous sommes excusés pour notre dérangement. En sortant, il me dit qu’il avait un frère jumeau et qu’il était son opposé.


Pendant plusieurs jours, je ne pensais plus qu’à la phrase qu’il m’avait dite. Tout à coup, j’eus comme une étincelle et j’en compris le sens : ça voulait dire que si lui était au chômage, son frère avait un boulot, si lui avait de l’argent ; l’autre n’en avait pas, si lui n’aimait pas la musique, l’autre l’aimait… Je voyais enfin clair, tout se mettait en ordre, ça devait donc dire que son frère pouvait être le kidnappeur ? Mais rien n’était sûr car nous ne disposions pas de plus d’informations. En cherchant par-ci par-là, j’avais enfin trouvé son identité : il se nommait Scare, il était à la tête d’un gang qui se faisait appeler les « musiciens killers ».
Donc il fallait être encore plus prudent, et j’ai aussi appris qu’il aimait surtout le piano. Pour l’attraper, il fallait que j’intègre le gang.
J’ai été accepté et le boss m’appréciait, il m’avait engagé comme bras droit. J’étais toute la journée dans son bureau et je pouvais apercevoir monsieur Beethoven mais je ne pouvais pas passer à l’action, c’était trop risqué. Scare aimait bien la musique mais il ne savait pas en faire, c’est pour cela qu’il avait kidnappé Beethoven : pour l’obliger à lui apprendre la musique
Un soir, pendant que Scare dormait, j’en ai profité pour libérer le pianiste, je lui ai montré le chemin pour sortir et je lui ai dit qu’il devait rejoindre monsieur Tournesol chez lui et que je m’occupais du reste. Je suis entré dans la chambre du boss et je l’ai exécuté.
L’affaire fut classée comme suicide. Quant à monsieur Tournesol, il était ravi d’entendre à nouveau son pianiste faire des notes de musique. Je vivais décidément dans un monde cruel et sans limite, entouré d’individus au cœur de pierre.
Imran Kayer
Fait divers n°3 : Un corps retrouvé pendu en plein cœur de la ville.
Un jour, Blacksad se rendit en plein centre-ville pour une affaire de meurtre. Au centre de cette grande ville qu’est New York la rage grondait entre les noirs et les blancs, des actes affreux étaient commis. Parmi eux : un oiseau noir retrouvé pendu aux yeux de tous.
Pendant qu’il se familiarisait avec cette affaire, un journaliste vint l’aborder. Au début, il fut exécrable avec ce renard mais il se rendit compte qu’il pouvait lui venir en aide alors il devint aimable.
« Bonsoir, mon nom est Blacksad, et vous ?
- Je me nomme Gaston.
- Allions nous pour cette affaire, j’aurais fortement besoin d’un journaliste qui connaisse bien le coin.
- J’accepte ! Cela me plaît réellement beaucoup ! En ces jours difficiles, mieux vaut se balader avec des gens comme vous, dit-il. »
Ils scellèrent leur alliance par une poignée de main. Cette alliance paraissait dangereuse.
Gaston lui apprit tout ce qu’il savait : beaucoup d’indices menaient vers un certain Dolf, le président d’une ligue raciste incitant ses partisans à commettre des actes répréhensibles et le corps de la victime (un oiseau noir) avait été retrouvé devant son bureau.
Ils allèrent donc à la rencontre de ce type. Son air condescendant révoltait Blacksad.
« -Bonjour, Monsieur, commença notre cher détective
- Que faites-vous ici ?

- Nous enquêtons sur un crime et il nous a mené à vous.
- Au sujet du nègre pendu ? Certes je ne les aime pas mais je ne suis pas le meurtrier.
Après cette déclaration, ils partirent. Son nouveau camarade était d’une gentillesse qui le laissait extrêmement perplexe.
En apprenant que notre chat rempli de mœurs noires était sur l’affaire, Smirnov, commissaire de police, lui envoya une lettre contenant des informations sur le suspect : il avait été adopté dans son enfance par une famille noire. Malgré ses propos et incitations, lui-même était incapable de commettre de tels actes. Ses années d’étudiants en compagnies de personnes profondément racistes lui ont donné une répulsion pour ces noirs. Par la suite, il a coupé tous liens avec sa famille adoptive. Mais son compagnon, lui, avait des antécédents. Il l’invita à le questionner.
Le questionnaire fut court.
« Hey l’ami, je viens d’apprendre de nouvelles informations sur mon nouvel ami c’est-à-dire toi. »
D’un sourire sournois, il répondit : « Je ne vais pas mentir, je déteste les nègres qui prennent nos boulots ! Nos maisons ! Oui ! Je l’ai tué. »
Il avoua son crime sans une once de remord. Puis d’un seul coup…
Jemima Tati.

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