La Pierre & la plume - Kesaco ?

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mercredi 1 mars 2017

Ecrit de Dernière minute

Combien de tours de réflexion m’a-t-il fallu pour oser prendre ma plume et noter quelques mots pour aborder le thème de l’auto édition 2017 axé sur «La pierre et de la plume»?
Avais-je raison d’ailleurs de commencer par une série d’interrogations ?
Je crois que oui, bien sûr, en ce sens que ça sera une première expérience dans une telle aventure de l’écriture orientée vers des lecteurs.
J’y arriverai ou pas, je n’en sais vraiment pas trop. Une quelconque réponse avancée me semblera hâtive. Tout ce que je sais, c’est que je tenterai le coup. Quoi qu’il advienne ou "advienne que pourra" pour utiliser un langage de proverbe.

Sur le prospectus exposé sur la table de réception au lycée Marcel, je lis ceci « Vivez de A à Z l’expérience de l’écriture d’un livre ». Aussitôt,  je ressens la montée d’un timide enthousiasme. La deuxième ligne de mots, quant à elle, parle clairement d’une angoisse qu’un néophyte frileux peut vivre face à une page blanche sur laquelle l’apprenti écrivain commencera à noter ses premiers mots qu’il souhaitera faire lire par le dernier lecteur. Mais quand cela ne tienne, cette fois c’est décidé, j’irai jusqu’au bout. Pas de panique donc, j’espère y arriver, car je suis rassuré déjà à l’idée de savoir qu’il y aura le starting bloc d’écriture plurielle qui me permettra de faire un départ de vainqueur.
En effet, voilà deux  ou trois jours et quelques heures, voire quelques minutes, tierces, que je sais-je encore, que je cherche mon angle d’attaque devant me permettre d’ écrire un long court texte sur « La pierre et la plume ». En réalité, je devrais pouvoir me souvenir très exactement, car la première fois où j'ai vu cette combinaison de mots sur affiche, c’était à l’occasion d’une prestation d’artistes chanteurs dans la MJC de Pierre-Bénite. Pour me permettre d’avoir la moindre idée sur « La Pierre et plume » que moi j’abrège sans permission aucune en PP, il a fallu que vienne sur la scène Madame Céline qui, dans un langage d’écrivaine clairement affichée, a eu le plaisir d’informer sur l’autoédition en perspective qu’elle organisait au mois de mai 2017.
Du coup, si je veux savoir avec plus de précision, un simple coup de téléphone suffira, j’espère.   Dès que j’ai quelqu’un au bout du fil, s’il en existe encore de ces téléphones de 1900, je serai situé. Mais  pour  éviter que je ne sois taxé de misogyne je peux bien imaginer que je tomberai sur une gentille secrétaire. Probablement  en lui demandant de me rappeler la date de la première scène ouverte organisée en ce lieu en 2017, j’ai normalement et instantanément ma vraie bonne réponse. Par contre, si j’ai besoin du plus de détails possibles comme d’ailleurs c’est le cas, sans nul doute, je  dois aller voir une personne référente  à une autre adresse, au 52 rue Salengro à Pierre Bénite. C’est bien à cette adresse que travaille Madame Céline BERNARD, la présidente de l’association écriture plurielle. Pour moi, elle est l’initiatrice de cette fameuse composition de mots «la Pierre et la plume », s’il y a donc lieu de parler de droit d’auteur, c’est bien à elle qu’il faudra s'adresser.
A présent, il ne reste plus qu’à faire preuve de pragmatisme. Trêve de cogitation et de monologue en sourdine. Tiens ! Il est où, mon smartphone ? Il n’est pas dans mon champ de vision. Comment j’ai pu le larguer sans le moindre souvenir de son emplacement exact ? Cette question, je me la pose vraiment.
Enfin, le voici sous mon courrier de rappel de paiement du loyer que je viens de lire. C’est là d’ailleurs je vais passer mon appel en activant le haut-parleur. Sur l’écran tactile, je passe l’index sur 9 chiffres et 5 lettres pour le déverrouiller.

- Allô bonjour  madame ! Enfin mademoiselle, excusez-moi, votre voix me parait plus jeune, voilà pourquoi je me fais le plaisir de vous dire "demoiselle". 

Tiens  dorénavant, j’utiliserai une combinaison de mots pour tout trouver, du genre « madoiselle », comme ça c’est réglé, ça sera forcément l’une ou l’autre.

D’un ton sympathique, Oui bonjour Monsieur !
Après avoir écouté avec patience j’imagine, le début de ma littérature, elle me dit pour poursuivre la conversation avec moi : "Ne vous inquiétez pas. A quoi puis je vous être utile ? me demande-t-elle.
Je suis l’un de vos participants à la première scène ouverte que vous avez organisée je ne sais quand. Justement je vous appelle pour savoir à quelle date elle avait eu lieu ?
Ensuite je voudrais avoir le contact d’un des artistes dont une des chansons avait retenu mon attention. Au fait je veux parler du rappeur qui avait émerveillé l’assistance avec son titre ‘’Métissage’’. Vous voudrez bien me communiquer également celui de la dame qui avait parlé d’un projet d’écriture en perspective
-Vous voulez parler du projet de l’association écriture plurielle, effectivement je confirme.
-Alors je vous donne le numéro de la présidente de l’asso, elle s’appelle Céline….
-Merci dis-je, en référence au nom de la chanteuse canadienne Céline Dion, je me souviendrai facilement de son nom, j’espère.
-Ok tant mieux, me dit-elle sur fond de sourire digne d’une parfaite secrétaire maitrisant bien son job, et l’exerçant avec assez d’amour en tout cas, à l’entendre au téléphone.
Par contre, continue-t-elle, je ne pourrai pas vous donner le numéro de l’artiste, je vous conseille plutôt d’aller voir sur sa page facebook.
- Vous hésitez à me donner son numéro ? Pourquoi ? Vous pouvez vérifier sur la liste des présents ce jour vous verrez bien mon nom et mon mail…..
Intérieurement je me dis c’est déjà pas mal, j’ai réussi à lui soutirer le sourire tout en lui tenant en haleine pour avoir passé au moins 3 ou 4 minutes avec elle au phone. A-t-elle été particulièrement réceptive à mon égard ? Probablement oui ! De toutes les façons j’espère qu’elle se plaît bien dans ce rôle qui est une partie de sa mission dans ce bureau.
-Merci, madame madoiselle, j’insiste sur sa nouvelle appellation que j’ai inventéee dans la foulée de notre interminable causerie et je termine par lui dire à plus tard.
- Je vous en prie, merci au revoir.
Sait-elle par hasard comme je l’envie pour son travail ???
Bien installée derrière son ordinateur et sapée comme jamais, toute la journée, comme taf, c’est de répondre au téléphone, s’occuper des messages des mails, ainsi que des paperasses administratifs, jamais de lourdes charges à porter ou à manipuler.
Prochainement, je passerai la voir pour en savoir plus sur sa technique de recherche d’emploi. Puisque moi, avec mon diplôme d’animateur culturel, obtenu  après 4 années passées sur les bancs de l’université, je n’ai  jamais pu décrocher  un pareil boulot, et pourtant j’ai bien postulé N fois. J’ai toujours eu un boulot non qualifié plus précisément  manutentionnaire, agent de nettoyage, veilleur de nuit,…….préparateur de commande sans ordinateur, sans stylo, sans papier. La seule fois que je touche à ces deux trucs, c’est pour signer en fin de travail sur la fiche de présence du jour, point barre.
A présent, place à une séquence de chasse à l’homme, plutôt à la dame puisque je connais déjà pas mal d’infos sur elle.
Mais que voulait-elle au juste quand elle a parlé de la pierre et de la plume ? Sans vouloir me précipiter, je pense ou je peux même croire que la réponse se trouve dans la signification de la dénomination de l’association. De ce fait, on peut aisément  et intuitivement dire qu’elle voulait recueillir les idées, je  veux dire les écrits de tout le monde.

Enfin  de plusieurs personnes, dont des écrivassiers, des écrivains, des amateurs, des professionnels, ou voire même ‘’d’écriteurs’’ comme se moquait de moi un ami lorsque je faisais l’université Gamal en 2001.

 Bref, des intéressés venant de divers horizons. C’est ma perception personnelle de la chose, quitte à elle de m’en dire plus sur sa formule « la pierre et la plume ».
D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi cette université de ma Guinée natale porte le nom d’un ancien président égyptien. Voilà je vais faire un arrêt sur souvenir pour ne pas dire arrêt sur image. Bon, ce n’est pas le moment propice à mon avis, je saisirai une autre occasion. Peut-être aurai-je la chance de rencontrer un bon historien français qui m’en informera, puisque mon pays a été une colonie française pendant longtemps. Sauf qu’il semble la France n’aime assumer certaines de ses responsabilités, notamment celles qui sont liées à la colonisation, surtout dans certains pays dont je préfère taire le nom, puisque les atrocités commises là, sont qualifiables, semble-t-il de crime contre l’humanité.
La terre fait sa rotation, les jours se succèdent et puisque j’ai décidé d’avoir plus ample information, suite à une prise de rendez-vous, comme cela est d’usage chez les personnes qui ont toujours leur agenda sous la main, je suis allé voir un matin d’hiver presque glacial la bonne personne. Pour  rappel, Céline BERNARD puisque c’est d’elle dont il s’agit, invite les uns et les autres à parler ou écrire sur « la pierre et la plume » à Pierre Bénite. Hasard ou pas qu’elle ait demandé de parler de la pierre, alors que le nom de sa commune commence par pierre, je ne me torturerai pas assez pour le savoir. J’imagine que je le comprendrai subtilement lors de notre premier entretien. J’en ai  la certitude, même si je peux me tromper à tout moment.

D’ailleurs, je me souviens, ces mots qui étaient au départ  étranges pour moi, dans mes souvenirs quasi lointain d’ado voir même de jeunesse, j’entendais occasionnellement le mot plume à travers une émission hebdomadaire  à la télé désignée sous le nom de Papier Plume Parole, animé par l’éminent journaliste culturel d’alors Salifou Sylla. 


De ce fait, je peux dire que les expressions de cette composition de l’auteur, sont déjà anciennes, vu que le mot pierre remonte aussi dans le temps. En basse classe, mes maîtres d’école, dont je ne pourrais donner ici la liste exhaustive des noms, me parlaient des âges de l’histoire de l’humanité. Et à ces occasions pédagogiques, ils m’ont dit de retenir qu’il y a eu l’âge de la pierre taillée où les hommes se servirent de silex, puis l’âge de la pierre polie directement contiguë à l’âge des métaux. D’où le rôle combien capital de la plume qui permet encore aux générations actuelles et celles du futures de bénéficier des usufruits de la communauté des scientifiques.
A première vue, on pourrait dire qu’avec cet alliage d’expressions la plume est utilisée pour servir à la pierre de décor dans un langage d’artiste .Dans certaines contrées, de telle combinaison peut faire office d’une partie d’initiation dans des communautés soit Africaines, Amérindiennes, Australiennes, Asiatiques, voir même Européennes. En tout état de cause, la pierre et la plume ont un long parcours  dans l’histoire de l’humanité.

Mais dans ce monde contemporain,

J’avais une folle envie d’exprimer certaines de mes émotions, peindre des situations vécues au quotidien de façon directe ou indirecte, mais je ne savais comment me faire un large lectorat ou auditoire, même s’il existe des moyens, les nouvelles technologies de l’information et de la communication tels que facebook tweeter, instagram etc. Après moult  réflexions, la résolution a été de préférer me servir d’une plume sur un papier, afin de lutter contre la peur du papier blanc. Une expérience atypique qu'il fallait nécessairement vivre.
Mais je crois c’était l’ultime chance que je devais saisir à l’instant T. D’autant plus que je ne savais aucunement comment m’y prendre pour une telle entreprise d’écriture, surtout quand il s’agit de décrire une situation qui nous tient à cœur. Pour moi l’autoédition 2017 sera la pierre angulaire dans le lancement du mouvement qui sera l’initiative d’une couche vilipendée, je veux parler des réfugiés. Pour une fois j’espère passer mon néologisme avec une belle signature.
Avec cette autoédition, c’est pour moi une perche qui m’a été tendue, alors autant en profiter. On me donne l’occasion de parler de quelques sujets à la mode, bien que je sois libre de faire un flash back dans mes souvenirs proches ou lointains.
Aujourd’hui, compte tenu du contexte qui prévaut, je me trouve face à un large éventail de sujets à aborder, de situations à décrire, de faits à rappeler. Pour cela, j’ai tout le choix d’apprêter ma plume à l’actif de l’actualité. Celle varie des faits divers aux infos capitales, sur le plan social, économique, culturel et particulièrement sur celui politique. Pour illustrer cet état de fait justement, j’apprête  ma plume,  en jetant tout d’abord  un regard sur le phénomène de la migration qui fait un véritable buzz médiatique et qui continue d’ailleurs de la plus belle manière. A ce jour, la dernière en date, c’est bien les agissements du nouveau président  américain en la personne de Donald Trump qui, sans aucune expérience de la politique politicienne et foule au sol un pan important de l’histoire des USA. Or l’Amérique d’Abraham Lincoln et de Barack Obama tient sa puissance et sa bonne réputation dans sa diversité.
Je peux également me pencher avec ma plume, sur le bouillant sujet des élections présidentielles en France. Sur ce sujet précis, pas mal à dire, tellement que ce milieu est bouillant au rythme des casseroles que traînent individuellement les candidats ou la teneur de l’adversité entre les différentes tendances politiques. A ce niveau, ce qui parait de plus remarquable à mon avis, c’est l’accélération du bouillonnement  en mesure que la date prévue pour la désignation du nouveau président au mois de juin prochain s’approche. Mais voilà, pour donner un effet sonore à ce sujet qui me hante tant, je préfère me focaliser sur la préoccupante question des réfugiés à travers le monde. 

 

Par la force de mobilisation d’écriture plurielle, à travers l’autoédition en vue, je projette le lancement du mouvement de la ‘’REFUGITUDE’’, tout en espérant avoir le soutien indéfectible de mes coédités pour parler de la pertinence et du bien-fondé de ce néologisme.


 Pour moi, c’est l’occasion qu’il ne faudra surtout pas perdre sous aucun prétexte. A l’image de la négritude, la refugitude va naître et se développer avec les idéaux de liberté, de solidarité, d’humanisme et de diversité de l’association Ecriture plurielle. Ainsi fait, la plume de Pierre Bénite servira d’outil pour tracer la longue trajectoire du mouvement de la ‘’ REFUGITUDE’’.  


À SUIVRE...

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